Avez-vous déjà eu le sentiment de n’être apprécier par personne ? Que vous soyez seul dans ce monde et que personne ne peut entendre votre cri, celui de la détresse. Je ne m’entends même plus réfléchir tellement que j’envie tous ceux qui ont des vies heureuses, sans difficulté. Or, il y aura toujours deux catégories de gens : les incompris et ceux qui ne font rien pour aider l’autre rang. Pensez-y une seule fois, une seule seulement. Avez-vous déjà essayé d’apprécier la vie, peu importe ce qui arriverait ? Laissez-vous porté par le flot. Il a facile a emprunté et vous fera vivre des aventures inimaginables avec des personnes exceptionnelles. Alors prenez-le temps qu'il en est favorable, avant que la marée n’emporte à nouveau votre cœur.
Il faisait beau cette journée-là; une journée ensoleillée d’été. On pouvait entendre les cris des oiseaux, on pouvait sentir la chaleur du soleil nous réchauffez, on pouvait apercevoir le vert un peu partout… Tout le monde était heureux de revoir cette saison temps apprécié, tout le monde était heureux d’être en vacances et surtout de ne pas avoir d’école. Simplement une personne en était déçue, moi. Pourquoi moi ? Je ne sais pas, ça a tombé sur moi. Par une chaude soirée où tout le monde était assit au feu de camp, il n’y avait que moi près de la rive, faisant mon dépressif. J’étais tellement passionné par les animaux marins à cette époque, par les autres êtres qui vivaient sur cette Terre. On pouvait en parler pendant des heures sans même ne rien connaître d’eux. Cet été là, je m’étais approché de l’eau –voir un peu trop près. J’y suis tombé. Vous savez lorsque vous êtes pris de panique ? Que ce sentiment fait simplement en sorte de ne plus avoir de moyen sauf un; paniquer ? Je l’ai vécu. Pendant quelques secondes, j’entendais mes cris de secours et les cris des autres affolés. Peut-être que vous ne verrez jamais le visage de votre mère en pleure, essayant de se convaincre que vous n’allez pas mourir… Mais moi, je l’ai vu, de mes propres yeux. Je me sentais mourir à petit feu, sentant également mon cœur bondir dans ma poitrine. Vous avez déjà vu les simples regards des gens qui paniquent et qui pleurent, ne réagissant pas, croyant que vous allez tout simplement mourir noyez ? Je l’ai vu aussi; c’est le pire sentiment sur Terre. La seule personne qui m’a sauvé, c’est mon père. Aucun n’a eu le courage de sauter à l’eau pour me sauver, personne. Simplement lui, mon héros. Une fois sortie, j’étais totalement inanimé, sans vie devant leurs yeux. Ils ont cru ma mort pendant quelques instants… Puis soudainement, je me suis remis à vivre, comme si de rien n’était. Vous avez déjà eu le sentiment d’avoir foutu une peur bleue à toute votre famille ? Probablement pour vous, mais moi. Je l’ai encore une fois vécu; ils m’avaient vu me noyer et mort pendant quelques secondes. Ma mère m’a prise dans ses bras et ma serrée de toutes ses forces. Je ne pourrais jamais vous décrire comment elle a pleurée, comment elle s’est sentie pitoyable de m’avoir laissé seul et comment elle a pu essayer de s’excuser des millions de fois… Elle pleurait et je n’ai rien pu faire pour la rassurer, j’essayais de comprendre pourquoi ça m’était arrivé à moi. Pourquoi moi et maintenant ? Je n’en sais rien, mais j’avais de la chance : j’étais encore vivant.
Devant moi se trouvait les papiers les plus importants qui pouvaient m’emporter vers des études supérieurs aux miennes. Devais-je accepté ou plutôt refusé ? Les yeux de mes parents rivés sur moi, m’empêchant de faire une erreur fatale. D’un côté, mon père préférait que je reste dans la même classe, puis il y avait ma mère… Celle-ci aimerait bien que j’évolue, que je devienne quelqu'un de plus grand dans la société plus tard. Ce qu'ils ne savaient pas ? C’est que je n’avais pas envie qu'on m’inflige un tel choix; je n’étais pas fait pour la pression. J’étais un grand fan de l’adrénaline certes, mais je n’avais pas envie de vivre dans le monde des affaires. Si je faisais une petite croix devant le oui, ma mère allait célébrer pendant des heures tandis que si je cochais non, elle allait être déçue. Or, fallait-il que je pense à moi ou bien à mes parents ? Tel est la question.
Lorsque j’eus coché ma réponse, une vague de vacarme s’est élevé dans la cuisine. J’ai relevé les yeux vers mes parents; ils étaient en train de se disputer de nouveau. Je déposais le crayon à côté des documents, ne prenant pas compte du reste. Avais-je fais un mauvais choix ? Le liquide correcteur pouvait toujours effectuer la tâche sinon. Puis le mot le plus laid du monde avait sortit d’entres les cordes vocales de mon père; ce dernier s’adressait à ma mère. Cette dernière affirma qu'elle le détestait, qu'elle signerait ses papiers de divorce et qu'elle aurait ma garde. Au moment où je baissais les yeux vers les papiers, mes yeux se sont écarquillés. J’avais donc décidé de rester avec ma mère jusqu'au temps où j’allais devenir majeur. Ils m'avaient mentis sur toute la ligne… Mon père se leva et pris la poudre d’escampette. C’était la fin de la relation entre maman et papa… À jamais.
« Ok, c'est à mon tour... hum... » Je crois que tout le monde a déjà jouer a ce jeu bidon, sans but ? J'aimais bien y jouer avec celle qui avait fait chavirer mon cœur lors d'un amour de vacances. La femme de ma vie ? C'était elle, Eireann. « Quel est ta couleur préférée? » Ce devait faire au moins une bonne vingtaine de fois que je répétais la même question, sans cesse. Du moins, toutes celles qui pouvaient m'aider à la connaître par cœur. Celle-ci soupira, regardant le ciel quelques secondes avant de se tourner vers moi en rigolant. « Tu le sais déjà, Iron ! Allez, c'est à moi. Surtout, répond franchement. » C'est là que tout devait certainement ce jouer. Mon cœur s'est mis a battre à mille à l'heure, j'en perdais même mon souffle. Ses magnifiques yeux verts plongés dans les miens, j'étais en train de fondre sur place. Surtout que cette chaleur qui ne cessait d'augmenter en moi n'aidait pas. Je ne pouvais pas rester en place, elle s'approcha légèrement et fronça les sourcils. Puis, elle se recula avant de rire. « Dis-moi, est-ce que tu souffres d'Alzheimer? » Comme pas possible, elle s'est mise a rire, sans s'arrêter une seule seconde. Quant à moi, je restais planté là, comme un idiot, à ne rien dire. Elle se calma au bout de quelques minutes, puis lorsqu'elle me regarda dans les yeux, Eireann me fit enfin un énorme sourire. « Arrête de me chercher, tu me trouveras pour vrai... » « J'ai pas besoin, tu es déjà devant moi. » Je roulais les yeux. trouvant sa réponse d'un brin idiote. Or, elle était tellement magnifique lorsqu'elle souriais que je ne pouvais pas m'empêcher de sourire par la suite. Nous avions repris notre promenade, avec un silence qui ne cessait de persister. Au bout d'une bonne demi-heure, j'avais décidé de tout lui avouer, de tout lui dire pour de bon... « Je ne peux pas te mentir très longtemps, mais tu m'attires Eireann. Il y a ce petit quelques choses en toi que je ne peux pas... que je ne peux pas laisser partir. J'ai l'impression que je te connais depuis des années, que j'ai envie de te voir chaque seconde, chaque minute, chaque heure et chaque jour... Je te veux toi et personne d'autres. Je comprendrais que tu ne veuilles pas de moi, mais avant que tu ne fasses quoi que ce soit, je... » Celle-ci attrapa ma tête entre ses deux mains et nos lèvres s'entrechoquèrent immédiatement. Je déposais mes mains sur ses hanches et demandaient accès pour entrer... elle accepta. Nos langues dansaient, jouaient ensembles. J'étais heureux et ce serait probablement le plus bel été de ma vie.
Chaque jour, je me rendais à la même grande villa que ses parents avaient achetés au bord de la mer. Je venais toujours lui rendre visite et ma mère, ma sœur et mon beau-père commençaient a peine a en avoir marre. Or, je me devais de sentir son odeur, voir son sourire et me mettre à l'épreuve avec son caractère de merde puisqu'elle me manquait chaque seconde loin de moi. Aujourd'hui, c'était malheureusement mon départ pour retourner chez moi... C'est pourquoi j'avais pris soin de faire imprimer une photo de nous et la mettre dans un joli cadre. Je me rendis chez elle comme prévu, en silence et une fois devant chez ma belle... Je toquais une fois, deux fois et puis trois... Rien. Où était-elle passée ? Je tournais la poignée de porte et à ma plus grande surprise, elle était déverrouiller. Le hic, c'est qu'elle n'était toujours nulle part. J'ai cherché dans le salon, la cuisine, la salle bain etc. Je remontais le couloir, puis je remarquais une chose: la porte de sa chambre était entre ouverte... Normalement, elle était toujours ouverte peu importe le moment. Lorsque j'entrais, mon cœur éclata en milles morceaux... « Je croyais que je pouvais te faire confiance, que notre amour était plus fort que tout. P'tain, tu fais chier. » Je tournais les talons, dévasté et pris par la colère. Je dévalais les escaliers et celle-ci me suivit, essayant de me retenir de toutes ses forces. Même si j'avais réellement envie de partir, je pouvais lui accorder une chance de s'expliquer. Je restais de dos, tandis qu'elle tenait toujours mon bras. « S'il te plait Iron, comprends-moi ! C'est de sa faute à lui, pas à moi... Je... Je voulais pas faire ça... Tu sais que je t'aide mon amour, hein ? Tu le sais. Nous c'est plus fort que tout... Au dessus des étoiles ? » S'en était trop: elle s'excusait, me disait je t'aime, que ce n'était pas de sa faute et en plus... elle disait ce que je lui disais toujours lorsque je l'aimais... Mais pour vrai. J'ai explosé. Le cadeau s'est retrouvé avec une force impressionnante dans le mur. Tout de suite, elle s'est mise a trembler comme une feuille et je la regardais, déçu. « Si tu m'avais réellement aimer "au dessus des étoiles", tu ne m'aurais pas trompée. Tu serais restée fidèle à moi ainsi qu'à toi-même. » Elle recula contre le mur, hochant la tête de gauche à droite, refusant de me croire. Celle-ci semblait avoir peur, peur que je me mettes encore plus en colère. Aussitôt, Eireann explosa à son tour. « T'ES QU'UN SALAUD, IRON ! VA T'EN ! QUITTE LA VILLE ! J'EN AI RIEN A FOUTRE ! JE NE T'AIMES PAS ! C'EST BON ? T'ES CONTENT ? T'AS EU CE QUE TU VOULAIS ! MAINTENANT, QUITTE ET NE REVIENS SURTOUT PAS ! » Je serrais la mâchoire, tournant les talons en rogne. Je ne pouvais surtout pas lui faire de mal, pas à elle. Pourtant, lorsque j'avais quitté, elle avait les yeux pleins de larmes et elle tremblait de tout son être. C'était de ma faute et simplement de la mienne. Si elle ne voulait plus de moi, c'est parce que j'étais certainement trop dépendant, trop présent et surtout... J'étais peut-être allé trop vite. Je m'arrêtais sur le trottoir, voyant qu'elle s'était posté sur le balcon. Je chuchotais une dernière fois les trois mots uniques pour elle. « Je t'aime... » Je pus croire qu'elle me répondait. « Et plus haut que les étoiles... » À vrai dire, elle n'avait pas dis ce que je pensais... Tout ce qu'elle avait dit, mais que je n'avais pas compris c'était : 'Je suis un vampire'.
C'est à 17 ans que ma mère, ma sœur et mon beau-père ont décidés de déménager à Mystic Falls pour que je retrouves le plaisir à la vie. Le vrai hic, c'est que personne ne sait réellement qui était cette "Eireann"... En deux mois, j'avais changé physiquement et elle... Pas du tout. J'ai fais mes propres recherches et j'ai retrouvé un dossier à son nom. En fait, elle m'avait mentie sur tout puisqu'elle est un vampire. J'ai aujourd'hui 18 ans, je suis parrain d'un petit garçon de 2 ans et je suis lycéen. D'ailleurs, j'ai su qu'elle était en ville... Je peux faire attention à mes fesses, maintenant.