Sujet: Qui s'y frotte s'y pique (Damon Salvatore) Jeu 28 Fév - 0:03
Et il a osé... Rebekah et Damon « Citation au choix »
Sombre… trop sombre cette nuit malgré les étoiles qui parsèment le ciel. Petites constellations volantes dans cet univers infini, cet univers si différent du nôtre. Peut-être aurais-je été plus heureuse à être une de ses lumières, peut-être aurais-je eu une autre vie. Mes pas me guident et je les laisse choisir le chemin, car, ce soir, j’ai l’impression que ma vie n’a pas de buts. Je repense à tout ce que je laisse comme empreinte sur ce monde qui, disons-le, est condamné. Soupir franchissant mes lèvres, j’ouvre à moitié les yeux et le lieu que je découvre me fait sourire malgré moi. Ce pont… ce pont qui détient le record de tristesse ici, à Mystic Falls. Mais ce qui me fait sourire, et qui devrait peut-être me faire pleurer, c’est qu’ici a eu lieu le point culminant de toute mon histoire, de tout ce bagage que j’ai acquis jusqu'à maintenant. C’est ici que les parents d’Elena ont eu l’accident qui a changé ma vie… et peut-être aussi la sienne, mais c’est sans intérêt. S’il n’y avait pas eu cet accident, elle n’aurait pas rencontré Stefan, nous n’aurions peut-être jamais entendu parler de la cure et tout serait à la normale. Sauf que, sans cela, je ne me serais pas autant rapprochée de son frère Damon… Bien que, à ce qu’il m’a fait, il ne mérite aucune attention. Disparaitre ainsi, comme un lâche, sans rien me dire… c’est… lâche? Immature? Sans cervelle? Je crois avoir bien résumé l’état des faits.
Soupirant tout en donnant un coup de pied sur une malheureuse roche qui se trouvait trop près, j’en vins à me demander si ça ne serait pas plus facile de pousser en bas de ce pont tous ceux et celles qui m’avait causé du tort, directement ou non. Quelques noms me vinrent en tête et un sourire vint parsemer mes lèvres. Je ne pus m’empêcher de me rapprocher du bord et de poser mes mains sur les rampes de bois. Mes doigts pianotèrent ainsi sur la surface dure, mon regard se perdit dans le miroitement de l’eau. J’aurais pu rester ainsi des heures, voir des jours, si ce n’est qu’un craquement qui me fit sursauter. Tournant rapidement la tête vers la provenance de ce douteux bruit de la nature, je tentai de percer ce qui se cachait si près.
Allo? Il y a quelqu’un?
Je suis un originel oui… mais en ce moment, je suis seule. J’en vins à regretter que Klaus, voire même les frères Salvatore, ne soit pas près de moi. Inspirant un grand coup, prenant mon courage à deux mains, ils ne m’auront pas vivante ceux qui me veulent de mal, j'haussai le ton. Je sentais la colère monter en moi. Celui qui s’amuse à mes dépens le regrettera.
J’ignore qui vous êtes. Mais si vous voulez toujours avoir l’usage de vos jambes, de vos mains ou même de vos yeux, vous seriez mieux de montrer votre joli minois voir si je vous laisse la vie sauve ou non.
Fiche par (c) Miss Amazing Crédit image : tumblr
Dernière édition par Rebekah Mikaelson le Mar 12 Mar - 22:13, édité 1 fois
Damon Salvatore < Bad Salvatore. >
Messages : 45 Date d'inscription : 16/02/2013
Sujet: Re: Qui s'y frotte s'y pique (Damon Salvatore) Dim 3 Mar - 14:55
Qui s'y frotte s'y pique. ❦ "Je préfère mourir debout, que de vivre à genoux."
Wickery Bridge. Un pont signifiant bien du malheur pour les habitants de Mystic Fall’s. C’est fou comme les humains étaient capables d’empathie, le brun ne les comprendrait vraiment jamais. C’était un don peut être d’être capable de cela, d’être triste ou agacé pour quelqu’un d’autre que soit. Le Salvatore était réellement égoïste dans sa façon d’être, parfois c’est ce qu’il laissé paraitre, parfois non. Il y avait peu de personne pour qui il était capable de s’inquiéter ou même de se faire du mauvais sang. Sur ce pont, les parents d’Elena avait péris, peut après leur toute première rencontre, juste avant qu’il la contraigne à oublier ce souvenir. Et c’est aussi sur ce pont qu’Elena était morte, qu’elle était revenue grâce à son sang qu’elle avait dans les veines. Des fois il essayait de se rappeler quand la jeune Gilbert était devenu l’une des leurs. Elle était devenue sienne et ce pont sonnait amèrement malgré tout pour lui. Elena n’avait jamais eu autant de vie que quand elle avait été vampire, elle avait su parfois se laisser aller tout comme lui, mais lui c’était une toute autre histoire, il était ainsi, je m’en foutiste au possible.
Sauf que depuis tout avait changé, tout. Il venait de revenir à Mystic Fall’s et malgré que ce soit sa ville natale, il n’avait qu’une envie c’était de fuir de nouveau. On l’avait toujours malmené et il finissait par être fatigué de toutes ses conneries. Cela ne se voyait pas ou peu, les gens qui le connaissaient très bien aurait peut être pu le remarqué mais ce n’était même pas certain. Depuis qu’il était rentré, il n’avait pas vu son originelle préférée, Rebekah, et quand il la reverrait ce serait sûrement sa fête pour l’avoir lâchement abandonné ainsi, ils étaient proche les deux, ils étaient comme chiens et chats, même si Damon ne le disait jamais, il l’aimait bien. Il tenait à elle mais jamais ses mots ne sortiraient de sa bouche. Tout comme de la gentillesse ou même des mots d’amour.
Ses pas l’avaient donc guidé tout prés du pont, sauf qu’il passait par la forêt, cette ambiance lourde, pesante, presque pleines de sous entendus, sonner d’une manière qu’il l’égayait presque. Un légère brise de vent s’était mis à souffler, ce qui le fit fermer un court instant les yeux, laissant celle-ci caresser son visage aux traits fins, et sa peau d’une nature si pale, finissant par rouvrir ses paupières lorsqu’il entendit une voix qu’il ne connaissait que trop bien. Et un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Rebekah, son originelle préférée. Directement, elle haussa le ton en ne voyant pas le vampire qui était encore caché dans l’obscurité, il ne put réprimer un rire qui sortit d’entre ses lèvres avant qu’il ne s’avance finalement pour que la le reflet de la lune ne puisse laisser découvrir à la blonde l’identité de cet inconnu qui n’était autre que Damon Salvatore.
Il s’approcha lentement jusqu'à elle, marchant longuement sur le pont qu’il regarda d’un œil plus différent que d’habitude, peut être que lui aussi pourrait être empreint de tristesse en se recassant ses souvenirs, son regard si dévastateur et particulier regardait l’eau qui se trouvait au dessous d’eux. En se rendant compte de ses quelques secondes d’inattention, il secoua un peu la tête pour reprendre ses esprits, posant son regard dans celui de la belle jeune femme.
« Pourquoi tant de violence Rebekah.. Tu n’as pas changé dis moi. Et je me vois dans l’obligation de refuser ta proposition de me retirer, mes jambes, mes bras ou même mes yeux. Tu sais que pour quelqu’un comme moi ça sers. Tu viens nous faire un suicide sur le pont des malheurs ? »
Il n'est de véritable déception que de ce qu'on aime.
Ce rire… Je le reconnaîtrais entre milles... Damon daignait enfin faire apte de présence. Mais à quel escient? Ou peut-être que mon imagination me fait des tours et que ce n’est pas lui finalement. Peut-être que mon subconscient veut tellement le revoir, sans vouloir me l’avouer, qu’il me ferait croire, par n’importe quel rire, que ce serait celui de ce frère Salvatore disparu? Mes yeux, soudés vers le bruit de gorge entendu quelques secondes plus tôt, ne quittèrent pas l’endroit. Damon va sortir de la forêt, c’est évident… Je suis heureuse de savoir qu’il est de retour mais je ne veux pas qu’il le prenne si facilement le fait de revenir dans ma vie. Il m’a déçu de partir ainsi, sans m’avertir. Du jour au lendemain, je me suis retrouvée seule, sans cet être qui recevait mes attaques sans en démordre. Il était comme un frère, mais bien plus agréable à taquiner.
Ce n’est que lorsque je le vis sortir de la forêt que j’en fus certaine. Contente? Oui, sa je le suis. Fâchée? Tout autant. Mes yeux changèrent légèrement sous la colère qui monta en moi devant le silence qu’il avait imposé entre nous depuis tout ce temps. Cette ignorance de ma personne m’avait peiné et j’étais tentée de vouloir tordre son petit cou. Je sais que je suis plus forte que lui… Une petite vengeance non? Ce n’est que lorsqu’il parla que je réalisai vraiment qu’il se tenait devant moi. Prenant une grande respiration, mon visage redevint heureusement normal. « Self-control » direz-vous? Après 1000 ans d’existence, on apprend une multitude de chose… Dont celle-là. Croisant mes bras sur ma poitrine après avoir replacé une mèche de cheveux derrière mon oreille, je m’avance à mon tour vers lui, le regard menaçant.
Pour le suicide on verra bien, je trouve que tu ferais un bon candidat pour commencer. Pour ton côté pratique… Pour le moment, il est au degré zéro, nul, inutile, introuvable, pourri… Je dois continuer?
Je ne voulais pas être sarcastique avec lui mais il me cherchait. Il apparaît devant moi, tout sourire, comme si de rien n’était. Et moi, comme une pauvre idiote, je le regarde presque ébahie de le retrouver à nouveau. Je crois que c’est cette faiblesse, cette gaieté de le revoir qui me pousse à me recentrer sur moi-même et de lui renvoyer toute la haine que j’ai ressentie envers lui ces derniers temps. Mais je me devais de m’avouer qu’il m’avait manqué et que la méchanceté n’arrangerait en rien cet épisode maintenant chose du passé. Il devait certainement être enfin de retour pour de bon…
Mais tu as raison… je pourrais bien te laisser tes membres. S’il t’en manquait un, ce ne serais plus pareil…
Respirant un grand coup à nouveau, j’en vins à me radoucir et posai un regard triste sur lui. Je pris une pause, cherchant mes mots. J’ignorais comment lui dire tout ce que j’avais ressenti depuis son départ, j’ignorais comment lui faire comprendre, sans l’apeurer, que son départ m’avais réellement blessée. J’avais été abandonnée… encore une fois. Il n’en prenait certainement pas conscience, mais, tout le monde dans mon entourage part un jour. Et je dois me préparer à vivre seule éternellement je crois... C'est sous cette évidence que je prend la parole a nouveau, d'un ton bas, presque murmuré :
Alors… tu apparais ainsi. Tu disparais pendant je ne sais plus combien de temps, tu pars sans me laisser la moindre raison. Sans un au revoir… Je sais que tu ne me dois rien, j’en suis consciente… Je croyais… Je croyais que les derniers évènements précédent ton départ nous avaient tout de même rapproché un peu… Alors laisses-moi te poser une question, une seule… Pourquoi es-tu parti aussi vite?
Je ne pouvais détourner mon regard de lui. Ce que son petit air ironique m’avait manqué.
Damon Salvatore < Bad Salvatore. >
Messages : 45 Date d'inscription : 16/02/2013
Sujet: Re: Qui s'y frotte s'y pique (Damon Salvatore) Jeu 7 Mar - 20:57
❦ "Il parait que j’ai tout : je suis beau, jeune, riche. À un détail près : je suis beau, jeune, riche et lucide. Et c’est ce détail qui fout tout en l’air."
Et voila que la belle jeune femme commençait ses répliques cinglantes envers le brun, qu’il ne servait à rien, pourris, zéro et tout les adjectifs qui conviennent. Mais le Salvatore se contenta simplement de lui adresser un sourire, les yeux un peu plissés en hochant à peine la tête, il savait que Rebekah n’allait pas être tendre avec lui et il n’en n’attendait pas moins d’elle, elle était ainsi et il l’aimait beaucoup pour son franc parlé et leurs relations si particulières. Quand elle lui demanda si elle devait continuer, le vampire eut un léger rire, amusé pour une fois, car l’originelle amusait beaucoup Damon, réellement. Il sortit un paquet de cigarette de la poche de sa veste en cuir et la glissa entre ses lèvres charnues pour l’allumer à l’aide d’un zippo, les yeux clos durant quelques secondes pendant qu’il tirait sur ce bâton de nicotine, le nouvel objet auquel le jeune homme vouait un culte, cela lui occupait l’esprit et avait même l’impression de l’apaisé. Bien entendu tout cela n’était que purement psychologique mais comme d’habitude, il ne l’avouerait pas.
Son regard azur resta posé longuement sur la jolie blonde, n’importe quel homme qui aurait posé ses yeux sur Rebekah Mickaelson n’aurait pas pu résister à son charme et sa beauté ravageuse. Une longue chevelure blonde qui aurait fait retourner n’importe quelle personne dans la rue. Des yeux qui vous tienne en éveil durant bien plusieurs minutes, des formes langoureuses qui vous ferait tomber par terre, l’originelle était une femme parfaite et les hommes qui ne l’avouerait pas n’étaient simplement que des menteurs. Même Damon ne pourrait jamais démentir la beauté de son amie. Il eut un certain sourire après ses paroles et s’assit sur le pont, gardant sa cigarette coincée quelques secondes entre ses lèvres avant d’incliner sa tête en direction de la jeune fille et lui murmura dans un sourire.
« Mais oui ce ne serait plus pareil, on s’amuserait moins après si jamais il y avait des choses à faire. Tu es vraiment trop bonne Rebekah. Une princesse. »
Petit clin d’œil en sa direction, il savait qu’il avait sûrement du la blesser de son départ, la vampire était forte mais sous ses apparences de femme fatale, elle était un vrai cœur d’artichaut et surtout envers les personnes qu’elle affectionnait et Damon savait qu’elle ne tarderait pas à lui en faire faire, vu comme elle avait toujours l’habitude d’être franche. Et au fond de lui le Salvatore savait ce qu’elle allait lui dire, qu’elle l’avait blessé aussi. Il n’avait pas encore croisé Stefan mais ce serait pareil et il voulait encore moins voir Elena, l’évitant à tout prix depuis son retour à Mystic Fall’s. Il ne voulait pas croiser son regard, le brun savait qu’au fond de lui il en mourrait d’affronter son regard pleins de tristesse, de rancœur et de sous entendus, et puis surtout de la revoir si.. humaine. Il s’enfonça dans ce genre de pensée comme il en avait l’habitude maintenant depuis un mois. Refaisant tant de scénarios dans sa tête, et si cette cure n’avait pas existé, et si, et si, et si.
Mais malheureusement, les choses étaient faites maintenant et personne ne pouvait retourner en arrière. Parfois au fond lui, il regrettait son humanité et la seule personne à qui il l’avait crié c’était Elena. C’était son secret le plus précieux. Parfois son humanité lui manquait. Après tout jamais il n’avait voulu de cette vie, son frère l’y avait obligé dans son égoïsme pour ne pas finir seul. Et le brun n’était jamais caché de cette colère et de cette rancœur envers lui. Et il s’évertuait à lui payer depuis l’instant ou il avait bu le sang de cette pauvre inconnue. Rebekah le rappela à la raison quand sa voix résonna de nouveau.
Il releva un peu la tête et sortit de sa rêverie en l’écoutant attentivement malgré tout. L’originelle se confiait à lui et vu l’attachement qu’il lui portait, il se devait de l’écouter. Pinçant un instant ses lèvres avant de jeter sa cigarette dans l’eau du pont. Long soupire qui lui échappa lorsqu’elle lui demanda pourquoi. Pourquoi était t’il partit aussi vite ? Il eut un léger sourire blasé, elle le savait c’était certain et pourquoi lui posé la question ? Pour l’entendre de sa bouche ? Pour qu’elle puisse davantage le comprendre ? La dernière fois qu’il s’était livré, ou plutôt explosé sur Anastasia et elle avait pris sa colère en pleine tête. Sa rancœur qu’il camouflait toujours.
« Ecoute Rebekah, je ne l’ai pas fait contre toi. Tu sais que tu restes ma princesse voyons n’en doute pas. Et tu sais pourquoi je suis partit, si tu dis le contraire tu mentirais. Et si nous passions l’éponge que nous allions égorger deux trois malheureux ? Peut être que tu retrouvais encore plus le sourire ? »
L’humour. C’était la seule chose qui sauvait souvent Damon Salvatore. Le cynisme et la méchanceté mais depuis que ses relations avec Rebekah s’étaient améliorés il ne voyait pas forcément l’intérêt d’être méchant sauf pour vraiment la taquiner. Mais elle venait de se confier à lui, pourquoi serait-t-il méchant ? Elle était sincère avec le vampire et ce soir il n’avait pas vraiment la force d’encore se refermer sur lui-même, il était fatigué par toutes ses conneries, le brun savait que l’originelle était une personne de confiance et qu’elle écouterait avant tout son avis plutôt que d’autres avis extérieur. Non il l’aimait beaucoup, c’était la seule chose dont il était bien sûr en ce moment, malgré tout ses doutes qui lui envahissaient l’esprit.
" Je te pardonne tout le mal que tu m'as fait, et celui que tu me feras."
Et voilà qu’il souriait… En plus d’éviter ma question par une autre, il faisait parvenir à mes narines cette odeur de tabac que les humains affectionnent tant. Je fus surprise de savoir qu’il avait pris cette mauvaise habitude. Le regardant poser ses fesses sur le bois du pont, je ne pus empêcher un sourire se dessiner sur mes lèvres au surnom qu’il venait de me donner. Princesse… Seul lui avait le droit d’user de ce nom pour me nommer. Et j’étais ravie de voir qu’il n’avait pas oublié. Certains pourraient voir dans ce surnom quelque chose de négatif. Rebekah n’est qu’une capricieuse, une enfant gâtée. Or, lui, j’avais réellement l’impression d’être une princesse de conte de fée… réinventée bien sûr. Je ne me rappelle pas un conte ou la princesse et le prince se querellent constamment. C’est un peu notre conte de fée à nous. Revenant à la réalité, je ne pus que soupirer aux dernières paroles qu’il prononça. Oublier… J’ai l’impression que c’est la seule chose dont je suis capable. Oublier. Oublier que tous ceux que j’aime m’ont poignardé. Retirons Elena de la liste, mais elle m’a tout de même réservé le même sort. Malgré moi, et sans le vouloir, j’ai toujours des doutes sur tout le monde. Même Stefan, avec qui je me suis beaucoup rapprochée ses derniers temps, je ne suis pas totalement capable de passer par-dessus tout ce qui s’est passée. Les coups bas de Klaus aussi… et kol. La disparition de mes deux autres frères. Tout ça, mélangé, me donne comme impression que je ne suis qu’une esclave dans cette vie éternelle. L’immortalité n’est pas une liberté totale mais un enfer bien continu. La seule chose qui nous reste à nous, vampire, est cette soif de vivre et de changer malgré tout. Et Damon, lui, me demande d’oublier? De passer l’éponge et d’avancer? En serais-je capable à nouveau? Mon cœur me disait d’y mettre un frein, mais ma volonté de croire en un meilleur avenir était plus présent. Toujours silencieuse, je m’approchai de lui pour lui tendre la main, un sourire que l’on pourrait qualifier de mauvais, ou celui d’une personne très décidée.
Tu sais… je te donne un simple conseil… Si tu disparais à nouveau, je te chercherai. Je te chercherai jusqu'à te trouver et la… Tu ne pourras que prier pour ton âme. Car ce que je te ferai sera la pire des tortures. Tu me demanderas grâce, tu pleureras peut-être, mais je ne partirai que lorsque j’entendrai les mots « je suis désolé » franchir tes charmantes lèvres ou règne l’ironie et le sarcasme. Je me suis bien fait comprendre?
Reposant un sourire agréable sur mes lèvres, j’attendis sa réaction. Je ne sais pas pourquoi, mais je voulais qu’il comprenne que la prochaine fois serais la dernière. Nous ne sommes pas un couple, nous ne sommes ni frères ni sœurs, d’aucune parenté immédiate ou éloignée, mais je demande un minimum de respect. Surtout lui.
Pour ce qui est d’égorger de pauvres malheureux, j'ai une contre-offre. Pourquoi ne pas partir à la chasse aux crapules qui ornent ce monde? Pratique, efficace et personne ne posera d’affiche de disparition si… nous nous laissons aller.
La perte de contrôle… Elle peut faire perdre la vie a un humain si un vampire ne se contrôle pas et vide de son sang sa victime. Et malheureusement, les criminels, je ne les aime pas. Imaginez alors le contrôle que j’ai… Si faible… si faible… J’émis un petit ricanement et agitai les doigts vers Damon, l’incitant à me suivre.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Qui s'y frotte s'y pique (Damon Salvatore)
Accueil
